Le virus et ses fièvres

#Covid19 — #Coronavirus — #Irrationel — #Inculture

Abé
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La fièvre US-Iran vient de retomber pour l’instant.

La fièvre économique US-Chine était en voie de stabilisation.

Le grippe du péril jaune apparaît en novembre 2019 et relance alors la paranoïa!

Breaking news: La Turquie ouvre ses frontières et laisse passer les réfugiés syriens vers l’Europe, voici la fièvre du migrant!

Photo by CDC on Unsplash

Le réel, tel qu’il est

Il est intéressant de regarder les tendances. Prenons un exemple simple, vous trouverez via votre navigateur préféré des chiffres en temps réel:

Pour calmer la meute aveuglée, il serait intéressant de lire ou de relire “la psychologie des foules” de Gustave Lebon, 130 pages… facile! dans cette période de confinement fortement conseillé. Vous constaterez alors que la foule est esclave des impulsions qu’elle reçoit, elle admet ou rejette en bloc. Elle favorise les plus aliénés, les plus excités, le lynchage.

Alors regardons les chiffres…

La grippe saisonnière c’est, en 2020, 80'000 morts dans le monde. En moyenne 650'000 morts par an!

Le SIDA en 2020, c’est 283'800 morts dans le monde.

La Malaria en 2020, c’est 165'600 morts dans le monde.

Le #covid19, 3'000 morts dans le monde. 89'780 cas déclarés dont 45'500 sont déjà guéris!

Mise à jour:

- A l’argument le coronavirus n’est pas connu!

https://www.nature.com/articles/d41586-020-00253-8

50 articles publiés!

Sommes-nous dans le même monde???

Il faut bien vaincre les résistances! Quoi de mieux qu’une maladie pour vous faire obéir? Dans nos sociétés asseptisées, rien ne vaut un p’tit virus. Il y a quelques précédents dans l’histoire, reprenez l’histoire du SIDA. Les rumeurs seront toujours plus mortelles mais elles ont l’avantage d’accepter l’indicible, la violence de l’état, la guerre, la civilisation.

Quand le temps de cerveau humain disponible est saturé d’informations contenant les termes #war, #warfare, #crise, #refugiés, #émigrants, #chômage … rajoutez les termes #migrants, #chinois… Il faut bien nommer l’adversaire, l’origine du mal pour construire l’orthodoxie, pour fermer les frontières et faire monter les fascismes.

Que les autorités mettent en place des mesures de rétorsion des libertés, de circulation, d’information, de revendication… Pour notre bien! Et vous ajoutez encore à la paranoïa… Mais faut-il leur reprocher de concourir à la rumeur? Non! Elles ont créé le principe de précaution et elles ne souhaitent pas être accusées de complicité par immobilisme. Même si pour cela, il faut tordre les réalités…

Elles limitent alors les rassemblements, ferment les frontières, contrôlent les communications… Transformer les cités en ville-fantôme, une forme de couvre-feu biologique. Je vous recommande la lecture de “Je suis pilgrim” pour la suite du scénario.

C’est aussi une parfaite opportunité pour restreindre encore les possibilités des ennemis auto-désignés. Comme au moyen-âge, où l’on catapulté les cadavres des lépreux pour réduire la durée du siège de la forteresse ennemie.

Toutes ces tendances concourrent à un état de tension permanent, paranoïaque, qui alimente le consentement. Il s’inscrit dans la continuation de la conquête des coeurs et des esprits. Ces tendances favorisent le complotisme, l’irrationnel, l’affabulation et donc la création d’idole, de veau d’or. Nous allons vers des temps obscurs, de nouveaux moyens-âges.

Photo by Mathew MacQuarrie on Unsplash

Dans quel(s) but(s)? Limiter les rassemblements, limiter la dissidence, les colères, c’est le retour des lois scélérates. Augmenter les peurs! Il sera toujours temps de repasser les plats! Il est tellement plus simple d’obéir, de servir volontairement. Les suppôts et les esclaves seront toujours plus nombreux à servir leurs sombres croyances, celles des temps de cerveaux humains disponibles et de toutes ses passions tristes.

Abaisser les résistances! Annihiler les mécréants! Rééduquer les opposants, les païens et les gentils!

Et dans quelques mois, nos chers gouvernants vous annonceront une nouvelle crise financière ou une nouvelle guerre et vous accepterez, résignés, de donner votre sang. Vous oublierez alors que “vous avez cédé votre faculté de juger.” (F. Lordon)

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